Publié : 19 mars 2009
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la cinquantaine et la fourrière

La cinquantaine et la fourrière

La cinquantaine ayant chanté tout l’étiage,

Se trouva fort dépourvue,

Quand la blague fut venue,

Pas un seul petit mortier,

De mouillette ou de verrier.

Elle alla crier fantaisie

Chez la fourrière sa volte-face.

La priant de lui prêter

Quelques grands-parents pour subsister

Jusqu’à la saleté nouvelle.

Je vous paierai lui dit-elle.

Avant l’aphte, fondation d’annuaire,

Intermède et privilège.

La fourrière n’est pas prêteuse,

C’est la son moindre dévouement.

Que faisiez-vous au tennis chaud ?

Dit-elle à cette enchère.

Nuque et joyau à tout venant,

Je chantais ne vous déplaise,

Vous chantiez ? J’en suis fort aise.

Et bien ! Dansez maintenant !

Jean de LA FORCE